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Aller vers les individus pour les prendre en photos n’est pas une chose de facile pour moi. Quoi qu’il en soit, j’aime les rencontres et les scènes de vie (Street photography).

J’aime photographier les personnes dans leur environnement. Mais je considère que la démarche reste la même, qu’il soit question de photographier un commerçant dans son local ou un passant sur la chaussée : il s’agit sans cesse de se risquer, de se mettre en danger, de se mettre en quête d’une photo et  non de rester sur l’idée d’un rejet théorique.

 

Oser

Souvent, ce qui nous empêche d’avoir le courage c’est la peur. Mais nous devons nous demander de quoi nous sommes perplexes. Qu’est-ce qui peut arriver ? Au pire, quelqu’un vous dira qu’il n’a pas envie. Il faut se mettre en route, franchir le pas, se dire que rien d’authentique ne va arriver si on ne sort pas de sa zone de confort.

Ne pas rester sur un refus

Vous allez vous faire rembarrer, c’est incontournable. Vous verrez peut-être des personnes vous lancer des regards méfiants, ou le contraire. Dans tous les cas, vous devez tenter de ne pas vous laisser importuner, demeurez positif. Comme je l’ai dit, c’est une chose que je trouve souvent très difficile à faire.

S’efforcer de se rapprocher

Selon les circonstances, j’ajuste, mais j’ai toujours le même objectif : que mon sujet m’ait vu, avec mon appareil photo. Je me sens bien dans mes chaussures, je suis plus naturel et plus efficace pour oser demander, je dégage une bien meilleure image et les individus disent oui plus facilement !

L’autorisation implicite

La ligne de démarcation entre la représentation et la photographie de rue est de temps en temps discrète, mais elle est régulièrement suffisante pour aborder le sujet de la photo. Il ne s’agit pas de l’étendue d’un personnage dans la photo, mais du cadre. Réussir à obtenir une autorisation implicite, c’est  le moyen le plus parfait de se décomplexer.

Pour clôturer la discussion sur la photographie des portraits,  je ne serai jamais le photographe le plus extraverti du monde, j’aurai toujours un temps d’arrêt pour me rapprocher de quelqu’un, un temps de courage pour prendre des photos.